SOPK : quels sont les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques ?

SOPK

Le SOPK ou syndrome des ovaires polykystiques n’est pas une pathologie au sens propre du terme. En réalité, il s’agit d’un trouble hormonal chez les femmes. Les adolescentes qui commencent à avoir leur menstruation peuvent aussi être touchées par ce problème. Le corps produit plus d’hormones androgènes qu’il n’en faut. Cet excès perturbe l’organisme et est à l’origine d’une prise de poids, généralement localisée au niveau de l’abdomen. Les conséquences du SOPK peuvent être graves puisque les personnes atteintes risquent de devenir infertiles. En cas d’apparition des symptômes, une échographie abdomino-pelvienne et un bilan sanguin doivent être effectués afin de confirmer le diagnostic. Justement, quels sont les signes avant-coureurs du syndrome des ovaires polykystiques ?

Irrégularité du cycle menstruel

L’excès d’androgènes, particulièrement de testostérones, n’est pas sans conséquences. Le premier symptôme indiquant la présence de ce syndrome est la perturbation du cycle menstruel. Dans ce cas, le risque de tomber enceinte avec le SOPK est imminent puisque la personne n’arrive plus à bien calculer le jour de l’ovulation. Le cycle devient plus long, pouvant atteindre 45 jours, voire plus. Dans certains cas, la femme fait l’objet d’une aménorrhée (absence des règles). En réalité, ces changements sont surtout causés par des troubles de l’ovulation (absence ou arrêt). Une irrégularité du cycle menstruel arrive souvent chez la femme, peu importe son âge. Pourtant, une telle perturbation n’est pas toujours grave, raison pour laquelle la majorité ne panique pas et ne consulte même pas un gynécologue. Dans le cas où ces troubles surviendraient et qu’ils seraient inhabituels, la meilleure disposition à prendre est de voir son médecin pour connaître la cause de ces problèmes de menstruation. Il ne faut pas oublier que ce syndrome peut provoquer l’infertilité, raison pour laquelle ces perturbations ne doivent pas être négligées.

Prise de poids

Une prise de poids est fréquemment causée par des problèmes de santé, tel le cas des femmes sujettes au syndrome des ovaires polykystiques. L’obésité fait partie des signes avant-coureurs du SOPK, elle peut s’accompagner d’autres symptômes ou non. Cette masse corporelle persiste, malgré les mesures prises pour perdre du poids. Une telle réaction est due à une surabondance d’adiposité occasionnée par le taux élevé d’hormones masculines. Certes, les problèmes entre le SOPK et la grossesse sont, a priori, causés par le trouble d’ovulation, mais l’importance de l’IMC (indice de masse corporelle) provoque également l’infertilité. Il faut noter que les femmes touchées par ce syndrome ne sont pas stériles, mais ont une prédisposition à un problème d’ovulation. Outre les mesures médicales préconisées par le gynécologue, les personnes qui ont le SOPK doivent pratiquer régulièrement des exercices physiques, favoriser les aliments sains et améliorer leur mode de vie en bannissant le stress, les tensions et tout autre facteur nuisant à la sérénité. Dans ce contexte, faire une cure avec les produits adéquats, comme ceux sur imaneharmonie.com, peut aider. Une fois que la perte de poids atteigne les 10 %, l’état de la personne s’améliore.

L’hirsutisme ou l’hyperpilosité

Normalement, le taux d’hormones féminines est plus élevé comparé à celui des androgènes. Le cas est différent chez les personnes sujettes au SOPK, car beaucoup de testostérones sont produites. Ces hormones masculines provoquent une hyperpilosité qui est constatée chez la majorité des gens qui ont ce syndrome. Près de 70 % de ces femmes ont beaucoup de poils au niveau de certaines zones, comme les fesses, le dos, la poitrine, les lèvres supérieures et le menton. L’hirsutisme n’est pas sans conséquences, car il gêne la personne dans ses quotidiens. L’apport d’hormones féminines est la solution la plus facile à adopter. Dans ce contexte, l’intéressé peut prendre des pilules contraceptives pour faire baisser le taux de testostérones. Quelque temps après la prise journalière, l’apparition des poils disgracieux est réduite.

Des problèmes cutanés

Chez les personnes atteintes du SOPK, la carnation peut changer, voire noircir, au niveau de certaines zones du corps. Cet assombrissement de la peau est surtout localisé à la région de l’aine, à la nuque et aux aisselles. Certains plis du corps peuvent également avoir ce ton. Ce phénomène, appelé scientifiquement acanthosis nigricans, est un signe démontrant une résistance à l’insuline. Les femmes atteintes de ce syndrome, notamment celles qui ont tendance à grossir, n’arrivent pas à transformer le sucre en énergie. Cette insulinorésistance a pour effet le noircissement de la peau, ainsi que le diabète de type 2. Les femmes présentant cette carnation doivent immédiatement consulter un médecin afin d’identifier la source de ce problème, s’il s’agit réellement du SOPK. Le bilan et l’échographie deviennent urgents puisque le diabète a besoin d’être pris en charge rapidement. L’apparition des acnés est aussi un symptôme du syndrome des ovaires polykystiques. Normalement, ces boutons surgissent à l’adolescence et au commencement de l’âge d’adulte. Ils disparaissent au fur et à mesure que la personne prend de l’âge et que les hormones sont stables. Les acnés son fréquentes et normales lors de ces périodes. La femme doit s’inquiéter si les boutons surgissent plus tard et que malgré les cosmétiques et les produits de soins, ils persistent toujours.

Autres symptômes du syndrome des ovaires polykystiques

L’apparition de certains signes avant-coureurs est associée au SOPK, ils ne doivent pas être négligés. L’hypoplasie mammaire ou rétrécissement du volume des seins fait partie des symptômes de ce syndrome. Sinon, le SOPK et la grossesse ne font pas toujours bon ménage, car après l’accouchement, la mère n’arrive pas à produire suffisamment de lait. Les seins ne grandissent pas, une différence de taille entre les deux organes peut être constatée. Le timbre de la voix peut changer à cause de l’importance des hormones masculines dans le corps. Il peut devenir beaucoup plus grave, s’apparentant à celui d’un homme. L’alopécie est un signe avant-coureur du SOPK. Elle est localisée sur les golfes frontaux et le haut du crâne. Les traitements contre la chute des cheveux s’avèrent inefficaces lorsqu’elle est provoquée par ce syndrome.

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